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Idéal pour préparer vos treks dans les Andes et dans l'Atlas

 

 
  

 
 
 

En individuel

Trekker en individuel est une démarche active qui laisse beaucoup de liberté. Si l’itinéraire est facile à suivre, vous n’avez pas besoin d’être un expert en orientation ; sinon, sachez utiliser carte, boussole et altimètre. Souvent, on a le choix entre camper et loger chez l’habitant. Cette seconde manière de randonner permet de marcher léger, éventuellement sans matelas et sans sac de couchage, les villageois ayant toujours des peaux de bêtes (en guise de matelas) et des couvertures à proposer. Par contre, un drap cousu n’est pas un luxe. En souvenir de ces nuits inoubliables, il vous restera certainement des piqûres de puces, dont les traces disparaissent au bout de 3 jours... Cette façon de voyager est idéale pour connaître la vie locale et sympathiser avec les populations rurales. Maitriser quelques notions d’espagnol s’impose !
En arrivant dans un village, prenez le temps de discuter avec ses habitants, puis demandez si l’un deux accepterait de vous héberger en échange d’une petite somme d’argent ; 10 S par personne me paraît une somme juste. Afin que la rencontre soit aussi un partage, les villageois apprécient beaucoup les petits cadeaux pour les enfants (cahiers, crayons de couleurs).
Originaires des villes, les intituteurs s’ennuient bien souvent dans les villages isolés où ils ont été nommés. Ils sont ravis de partager leur repas et leur soirée avec des visiteurs de passage. Avec un sac de couchage et un matelas, vous pouvez dormir dans l’école (ici pas de puces !) et assister à la classe le lendemain matin. Une belle expérience !

Avec un muletier (arriero)
Cette façon de randonner reste économique. Vous devez négocier le coût du trek avec le muletier, étudier le parcours, faire les courses et la cuisine. Pour se mettre d’accord avec le muletier sur l’itinéraire, la logistique et le tarif (par écrit), mieux vaut se débrouiller en espagnol. Certains muletiers savent transmettre leurs connaissances aussi bien que les guides diplômés d’agence, tandis que d’autres sont de peu d’utilité pour vous aider à mieux connaître l’environnement dans lequel vous marchez ; pour tenter de le savoir, discutez un moment avec votre arriero avant de partir ! Le muletier demande de 15 à 25 S par jour, plus 15 à 20 S pour une mule ou un cheval. Une mule porte jusqu’à 30 kg. Vous devez fournir au muletier tente et nourriture. Si le point d'arrivée est différent du point de départ, n’oubliez pas de lui payer la ou les journées supplémentaires pour le retour vers son village.
Sachez que, contrairement au Népal, le portage à dos d’homme n’est pas ici une habitude séculaire.

Avec une agence locale
Si vous ne maîtrisez pas l’espagnol, cette formule est plus adaptée à vos besoins. Aprés avoir signé le contrat, vous n’avez plus de souci de logistique et d'orientation. Vous voyagez en bus touristique privé. Les repas, souvent de bonne qualité, sont pris sous une tente collective "mess". Les agences embauchent souvent des guides diplômés, francophones ou anglophones. Cette formule coûte entre 30 et 80 US$ par jour, selon les agences et la taille du groupe. Face aux sociétés reconnues, des dizaines de petites structures proposent leurs services à moindre coût ; attention, la qualité des services peut sérieusement laisser à désirer... Pour le trek du Chemin de l’Inca vers le Machu Picchu, il faut passer obligatoirement par une agence de Cusco, qui, pour cet itinéraire un peu particulier, embauche des porteurs.

Avec une agence française
Si vous préférez ne rien avoir à négocier avec une agence péruvienne, choisissez de vous inscrire chez un voyagiste français. Dans ce cas, vous éliminez les risques de tomber sur une agence locale incompétente. En général, le service est de trés bonne qualité. Vous êtes pris en charge du début à la fin de votre voyage, mais les prix sont nettement à la hausse.