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Idéal pour préparer vos treks dans les Andes et dans l'Atlas

 

  
  
 
 
  
 
 
 
 
 

Mal aigu des montagnes (MAM) 

Le choc est souvent rude à la descente d'avion, surtout à La Paz (4000 m) et au bord du lac Titicaca (3800 m). Les troubles, en géneral des maux de tête, surviennent de 4 à 8 heures aprés l'arrivée en altitude. Pendant ces quelques heures, il est conseillé de manger léger, d'éviter l'alcool et de marcher lentement ; une prise de paracétamol suffit bien souvent à calmer les migraines.

Dans les Andes, on se retrouve souvent trés vite en altitude, que ce soit par route ou par air, alors qu'en Himalaya, les treks débutent généralement dans les basses vallées. Il faut savoir qu'à 5500 m, la pression athmosphérique est réduite de moitié, ce qui diminue d'autant les possibilités d'oxygénation en un temps donné. Au-dessus de 3500 m, une progression de 300 m de dénivelé par jour est idéale, mais en réalité, ce n'est pas facile à organiser, car le terrain et la contrainte temps commandent souvent. Il est bon de dormir à une altitude inférieure au point le plus haut atteint dans la journée. Une bonne forme physique ne réduit pas les risques, mais elle facilite tout de même l'effort en altitude.

Les conséquences du manque d'oxygène sur l'organisme :

  • au niveau du cerveau : insomnie, maux de tête, inappétence, troubles du comportement
  • au niveau des poumons : essoufflement
  • au niveau des reins : œdème (rétention d'urine).

L'œdème se définit par un gonflement des tissus dû à une fuite d'eau hors des vaisseaux sanguins. L'œdème pulmonaire est le plus courant, l'œdème cérébral le plus grave.

Les bonnes attitudes à adopter :

  • en cas de signes légers (maux de tête, vertiges, nausées, vomissements, insomnies) : stoppez votre progression pour mieux vous acclimater
  • en cas de symptômes graves (rétention d'urine, fatigue anormale) : redescendez impérativement le plus vite possible.

Dans les deux cas, vous pouvez prendre un comprimé de Diamox, mais sachez qu'il provoque des fourmillements autour de la bouche et des extrémités.

Pour en savoir plus, contactez l'ARPE, l'Association pour la Recherche en Physiologie de l'Environnement, qui édite une documentation trés bien faite intitulée Santé et altitude. Tel 01 48 38 77 57.